Considéré jusqu’à présent comme territoire agricole, le site de l’aire du Pin tient sa spécificité de son positionnement, un espace de transition entre habitat et culture. Cherchant à valoriser cette évolution douce, le projet met en avant l’implantation d’éléments disparates et autonomes, dont l’échelle tend à se rapprocher du tissu bâti du village du Plan de la Tour.

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L’aspect en apparence aléatoire de cette composition laissent en réalité place à une hiérarchisation des masses disposées de part et d’autres de la voie de desserte centrale marquant ainsi la séparation entre logements collectifs en partie nord et logements individuels en partie sud.

L’atomisation des éléments du programme permet de réorganiser les logements collectifs en trois blocs comprenant chacun six appartements répartis sur deux niveaux. Les logements individuels suivent cette même logique et trois autres blocs comprennent chacun deux logements en duplex.

Le projet s’appuie sur la mise en place d’axes remarquables parcourant la parcelle d’un bout à l’autre atténuant ainsi la séparation faite par la voie et liant habitat collectif et individuel dans une même logique architecturale et fonctionnelle. Ces axes favorisent également l’interaction du bâti avec son environnement par la mise en place de cadrages, tels des fenêtres sur le paysage mettant en lumière des éléments remarquables du site, présents ou en devenir tels que bosquets, arbres, jardins potagers etc. Ces rues intérieures, conçues comme des« failles » dans le bâti permettent en outre la distinction des accès, aux logements collectifs et individuels d’une part et aux jardins familiaux d’autre part.